Prix RÉALS 2023
L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) est très heureuse de faire connaître au grand public les noms des gagnantes et gagnants de la 5e édition des Prix RÉALS.
Pour connaître la liste des finalistes, merci de consulter le communiqué de presse intégral.
Prix RÉAL 2023, oeuvre Art et essai
Prix RÉAL 2023, oeuvre documentaire
Prix RÉAL 2023, oeuvre de fiction unique
Alec Pronovost pour Complètement Lycée
Avoir une bonne idée de départ ne suffit pas. La réaliser, l’exploiter, la réussir, rendre cette idée encore plus brillante qu’elle ne l’était au départ, voilà le véritable exploit que tous les réalisateurs et réalisatrices visent. le jury a choisi de remettre le prix RÉAL série de fiction à Alec Pronovost pour l’inventivité de sa mise en scène, pour l’audace d’avoir porté une idée de départ complètement folle et d’avoir réussi un tour de force comique et narratif et pour avoir réussi un objet singulier très risqué, mais dont tout le monde aujourd’hui se dit : « Pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant? ». Bref, pour le fun pur que procure ce projet hors-norme.
Geneviève Albert pour Noémie dit oui
Le jury a voulu remettre le prix RÉALS dans la catégorie fiction à une œuvre cinématographique percutante qui réussit à capter notre intérêt dès les premières minutes pour mieux nous bousculer et nous bouleverser par la suite. La réalisatrice a réfléchi à une mise en scène d’une grande précision qui ne permet pas de détourner le regard, tout en prenant à bras-le-corps un enjeu de société qui mérite toute notre attention.
Zaynê Akyol pour Rojek
Voici une œuvre puissante et singulière qui a fait l’unanimité du jury cette année. Un documentaire d’une force redoutable qui hypnotise par la proximité que la réalisatrice a sue établir avec son sujet et pour lequel elle a franchi les interdits pour fouler un territoire encore fumant. Pour sa caméra ferme, qui ne flanche pas devant des propos troublants, pour sa maîtrise des éléments narratifs et l’orchestration magistrale du matériel récolté sur le terrain, le jury remet le prix de la meilleure œuvre documentaire à Zaynê Akyol pour Rojek.
Marie-Hélène Tétreault pour Le gros laboratoire
Par ce prix, le jury a souhaité récompenser un véritable ovni de notre télévision. Une émission vraiment originale (oui, c’est encore possible), brillamment réalisée, qui nous éduque, nous fait rire, nous étonne, nous déroute, et déboulonne nos idées préconçues. En utilisant tous les outils visuels à sa disposition : ralenti, accéléré, images de drones, animations, des plans très larges. En montrant des mises en situation dans un découpage maîtrisé et dynamique, les spectateurs de tous âges sont conviés chaque semaine dans un rendez-vous singulier avec la science de manière ludique et jouissive.
Justine Martin pour Oasis
Le jury a souhaité récompenser un objet cinématographique d’une véritable densité fait à partir de matières toutes fragiles comme une baignade sous la pluie, une grimace fraternelle, des regards doux, une grenouille relâchée dans un étang. Sans forcer les choses, la réalisatrice nous fait accéder à un monde invisible et profond, et c’est là que réside toute la force du cinéma.
Robert Morin pour 7 paysages
Une œuvre cinématographique audacieuse et minimaliste qui transcende les frontières entre la réalité et la fiction. Un voyage étonnant et passionnant dans le temps et l'espace qui défie les attentes du spectateur. À travers des plans fixes répétés au fil des quatre saisons, les paysages évoluent sous nos yeux. La précision et la richesse du son nous enveloppent, nous transportant au cœur de ce microcosme naturel. Robert Morin nous offre ainsi l'opportunité d'observer la nature dans sa forme la plus pure et nous incite à réfléchir à notre propre perception de la nature et du temps. La possibilité qu'une force externe puisse perturber l'équilibre fragile entre l'homme et la nature plane en arrière-plan.
